Une nouvelle fois je devais gâcher une si belle journée pour me retrouver enfermé entre quatre murs affin d’écouter c’est bonne vieilles personne parler de chose et d’autre, comme à mon habitude je l’ai écoutais seulement d’une oreille et encore que j’y pensais c’était à dire rarement. Je regardais ma montre à gousset la trouvant bien plus intéressante, les aiguilles ne tournaient pas assez vite à mon goûts, le temps ne pouvait pas passer plus rapidement, ou bien une machine à l’avancer ne pouvait elle ne pas être construite ? Je m’endormais paisiblement, remontant de temps à autre mon visage quand même.

Une minutes de plus dans cette sale et j’allais exploser, je m’ennuyais, mes paupières étaient lourdes, je ne comprenais pas pourquoi c’était moi qui était toujours envoyé pour ce genre de réunion, j’étais déjà très mal vu alors à quoi bon prendre la mauvaise fille de bonne famille quand il y avait une parfaite petite sœur ? Après tout je m’en fichais pas mal, je me contentais de dormir dans le fauteuil rouge en velours, mais non cela ne me convenait plus. Sans dire un mot je me levais et partais de la salle de réunion ou ce trouvait les 4 grandes familles de se pays, toutes les personnes qui étaient présente me regardais avec un air choqué tandis que je leur répondais avec un grand sourire particulièrement faux et mesquin, ce n’était pas de ma faute si je n’étais qu’une petite impertinente. Je saluais tout se beau monde avec un signe de la main ouvrant la porte avec l’autre. Je rigolais toute seule bien contente d’avoir une nouvelle fois fait des miennes, je voulais être mal vu et à chaque fois j’y arrivais, si la vie n’était pas belle.

Je déambulais dans le manoir de la famille Telnoy, ne comprenant pas pourquoi se genre de réunion était en se lieu, je ne le trouvais pas très agréable, froid tout comme la famille d’ailleurs, il fallait dire que je n’étais pas encore arrivé à mes fins avec le père de famille et cela m’énervait, je n’aimais pas que l’on me résiste. Réunion, réunion, encore et toujours ses mots, ils ne pouvaient pas penser un peu à autre chose, il faisait beau, les oiseaux chantaient, du moins je le supposais vu que je n’étais pas encore arrivé dans les jardins. Je ne voulais pas rester enfermé ici, moisir dans cette endroit sombre, pour les autres oui mais moi non, le calme qui régnait me faisait presque peur, j’entendais seulement le bruit de mes talons qui résonnait à travers les couloirs.

A force de marcher, de tourner et de me sentir seule, sans compagnie homme ou femme je m’en fichais pas mal, je voyais enfin le hall avec la porte donnant sur les jardins, je pouvais crier victoire, j’avais atteins mon but, aller voir le monde extérieur un petit moment avant de retournais comme une fleur, comme si de rien n’était m’asseoir dans cette magnifique chose qui faisait office de siège. J’ouvrais doucement la porte, immédiatement la bonne odeur de la nature, des plantes montait à mon nez, je fermais les yeux, le soleil déjà haut dans le ciel bleu frappait mon visage ce qui n’étais pas pour me déplaire bien au contraire j’appréciais cela.

Je commençais à marcher doucement, m’arrêtant régulièrement au niveau des rosiers, ses fleurs que j’aimais plus que tout, leurs aspects, leurs symboles, ce qu’elles représentaient l’amour la haine dans une si petite chose, la vue la mort tout en elles étaient magnifique et leur doux parfum que je humais avec un grand sourire. Je touchais les pétales ainsi que leurs épines, je n’avais pas peur de me faire mal avec après tout du sang ce n’était rien, juste du rouge qui sortait de notre corps, j’en regardais une attendrit avant l’arracher sadiquement et avec un énorme sourire méchant riant aux éclats je le montais à mon visage rigolant à sa vue puis je la lançais sur l’herbe mais avant je l’avais serré dans ma main droite et maintenant du sang s’en échappait. Je continuais de marcher sans un bruit, sans un mot, avec pour mélodie et berceuse les oiseaux que j’écoutais attentivement. Je ne savais pas pourquoi mais aujourd’hui j’étais d’humeur relativement sadique, je voulais jouer avec les gens, m’amusait en leur jouant des tours ou bien autrement, je cherchais quelqu’un qui pouvait me servir, je marchais désormais dans se seule but qui m’inspirait particulièrement. Sur mes mains, le sang continuait de couler tranquillement, se frayant un chemin à travers mes doigts, je ne ressentais pas la douleur seulement le chatouillement du liquide.

Tandis que je marchais entre les fleurs et la verdure, j’entendais un bruit, comme si quelqu’un venait de tomber, je me demandais si ma journée allait enfin être intéressante, je regardais partout à la recherche d’une personne et je la trouvais sous un arbre. J’allais dans sa direction tout doucement, faisant le moins de bruit possible, j’allais pouvoir jouer, m’amuser finalement j’allais peut-être pas regretter cette journée dans se manoir. Je passais des graviers à l’herbe toujours silencieusement, c’était une femme, j’arrivais à son niveau et sans un mot, sans rien dire, je penchais mon visage sur elle, j’étais tout près à peine quelques centimètre nous s’éparaient. Elle était là, allongé le plus tranquille qui pouvait être et la jeune femme ne m’avait pas encore vu…