† Lily Thompson †
Messages : 6 Date d'inscription : 31/08/2012
| Sujet: Lily Thompson [fini *___*? ] Ven 31 Aoû - 12:02 | |
| LILY THOMPSON Personnage prédéfini: Oui [] Non [X] |
Âge : une dizaine d'années
Date de Naissance : inconnue
Nationnalité : Anglaise
Sexe : Féminine
Orientation sexuelle : hum, elle en est encore à l'histoire des cigognes donc bon....
Groupe : civil
Profession : heu petite fille ?
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DESCRIPTION Physique :
Lily est d'une taille normale pour son âge, mais bien sûr qui paraîtra petite par rapport à un adulte. Une peau un peu pâle corrigée par de longs après-midi à gambader dehors, de longs cheveux couleur nuit qu'elle attache en couettes volumineuses, un corps fluet de petite fille.
Pour l'habillement, sa maîtresse s'est attachée à l'habiller comme une écolière, sans que personne ne comprenne vraiment pourquoi. Lily porte donc hiver comme été une chemise blanche, une marinière rouge rosé, une cravate nouée, ainsi qu'une jupe plissée courte à tartan vert, des bas foncés et de coquettes bottines en cuir.
Lily porte au poignet droit un lourd bracelet doré, sur lequel est tout bonnement marqué qu'elle est la propriété exclusive de Ashley; comme un collier de chien en fait.
Caractère :
D'abord un peu timide, Lily peut se dévoiler une vraie pipelette dès qu'elle se sent à l'aise avec son interlocuteur. Domestique, elle est polie, mais il arrive que la fougue de sa jeunesse revienne au galop et elle prend alors un tutoiement plus confortable, débitant un flot ininterrompu de paroles et outrepassant tous les codes de bonne conduite. Passant beaucoup de temps avec une peste pourrie-gâtée, Lily commence à prendre ses mauvaises manies de contredire tout le monde et mettre toujours son grain de sel partout, mais quelques réprimandes la remettent vite en place, contrairement à sa maîtresse. Lily cherche toujours la compagnie. Elle déteste être seule, d'abord parce qu'elle n'a pas l'habitude, ensuite parce qu'elle est sujette à des cauchemars et contrairement à ce qu'on pourrait penser au vu de sa vitalité débordante, assez peureuse.
HISTOIRE
Histoire :
Lily n’avait que deux ans quand le premier évènement important de sa vie arriva. De sortie, ses parents l’avaient laissé chez une grande amie d’enfance qui s’occupait déjà quotidiennement de la jeune progéniture de nobles qui la payaient grassement pour ce service. Lily aimait beaucoup aller la voir, elle y passait même presque tout le clair de son temps, car ses parents eux n'étaient pas des plus riches, bien qu'ils ne fussent pas miséreux non plus, simplement ils étaient occupés et une petite créature de deux ans demandait une attention de tous les instants et surtout des compagnons de jeu; elle trouvait tout ceci chez cette amie, en même temps de retrouver souvent d'autres jeunes bambins de son âge, avec qui elle commençait à tisser des semblants d'amitié, car à deux ans, on change quand même facilement d'avis. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde, comme chaque jour de l'existence tranquille de cette jolie petite fille. Sauf que ce soir là, ses parents ne vinrent pas la chercher. Qu'importe ? Elle avait déjà passé plusieurs jours de suite avec ses compagnons par le passé, en quoi cela changeait-t-il de d'habitude ? Et bien d'habitude, ses parents prévenaient la nourrice, et aujourd'hui, ils avaient plusieurs bonnes heures de retard. Ils ne vinrent pas le jour suivant, ni celui d'après, ni à la fin de la semaine. Les jours devinrent des mois et trois ans plus tard, quand la brave nourrice prit un repos mérité à l'intérieur d'une grande boîte, son aînée se dévoua pour reprendre l'affaire et se retrouva à adopter la pauvre petite fille orpheline.
Lily prit ainsi le nom de Thompson dans les registres d'état civil sans que cela ne lui fasse grand chose, car du haut de ses trois ans, elle ne pensait surtout qu'à jouer avec ses nouveaux frères et soeurs. Bien sûr, elle avait un peu pleuré au début de la disparition de ses parents, mais comme les concept abstraits comme celui de la mort étaient très flou à cet âge, personne ne prit le soin de lui expliquer où était ses parents, juste que maintenant, ses parents c'étaient cette jeune femme et ce jeune homme le jour où son patronyme changea dans les paperasses administratives. April Thompson avait gagné de sa mère l'amour des enfants, mais le partageait avec une passion dévorante pour l'argent. Elle s'occupait fort bien de Lily, mais comme elle s'occupait bien des autres enfants qu'on lui confiait, rien de plus. C'était même déjà un grand luxe à son goût de la traiter à pied d'égalité, elle qui ne lui rapportait rien.
Cette réflexion cupide traînait dans la tête de April depuis quelque temps quand Ashley vint rendre visite à la fille de sa nourrice. Il y avait deux choses que April connaissait sur Ashley : sa famille était pleine aux as et Ashley avait souvent joué avec Lily étant enfant. April, au cours de la discussion en apprit une troisième : Ashley, du haut de ses quinze belles années, se prenait déjà pour une marquise et s'était mise dans l'idée d'avoir un serviteur dévoué à ses trousses, comme tout bon membre de la noblesse se devait d'avoir. Lily, après avoir changé de nom, changea ce jour-là de statut : d'un côté charge futile, elle était devenu une somme d'argent, et de l'autre de simple enfant libre de tout, elle était devenue larbin d'une gamine trop gâtée.
Cela fait maintenant bientôt deux ans que Lily travaille pour Ashley. Lily, bien que simple servante, a beaucoup de temps libre, car l'ingénue n'est allée qu'en s'empirant et a dix-sept ans, court les bals et les jeunes hommes à longueur de temps, laissant son gênant animal de compagnie à la porte des manoirs et des demeures, seule et libre d'aller où bon lui semble, tant qu'elle revienne quand on l'appelle et qu'elle ne souffle mot des activités de sa maîtresse à l'autorité parentale. Cela laisse donc à Lily tout le loisir de flâner et surtout chercher ses origines, car Ashley s'était sentie obligée de lui apprendre qu'elles passaient des heures ensemble il y a quelques années, et donc que les Thompson n'étaient pas sa famille génétique.
Famille : - un père et une mère morte - un grand frère dont elle ne sait rien - une famille d'adoption pleine de frères et soeurs dans tous les sens
TEST RPG - Spoiler:
Premier post, donc plus long que les autres avec moi, d'un vieux Rp qui date d'il y a plus de six mois.... Disons le résultat quand je suis très en forme, donc attendez-vous à moins bien et plus court... Et je Rpe à la troisième personne maintenant. c'est juste que j'ai la grosse flemme de prouver une fois de plus ce que je vaux; ca serait la surprise 8D Le contexte est celui de Kuroshitsuji (Black Butler si vous préférez) et mon personnage est une démone.
«Douce nuit, Sainte nuit... Dehors, la lune luit.... Dans le four le poulet cuit...» Mais qui chantait une telle atrocité ? Qui abîmait de sa voix criarde un chant sacré ? Qui donc osait un tel sacrilège dans la nuit glacée ? Toi, jeune fille ? Toi, avec tes cheveux trempés par la pluie, ton corps frémissant sous les caresses acérées du vent, tes yeux tristes, flamboyant de larmes dans l'obscurité profonde ? Mais fais donc un sourire, plutôt ! Ne sens-tu les serres rapaces de la mort implacable effleurer ton doux visage ? Le vent... Que nenni ! C'est ta fin qui sussure à ton oreille ce doux sifflement... Souris donc, tu vas bientôt mourir si tu restes dehors sous ce froid, à te faire tremper par le rejet d'une gouttière ! Mais pourquoi donc ces larmes ? N'est-ce donc pas ce que tu voulais, mourir ? Tous tes problèmes effacés... Cesse donc de chanter de ta voix criarde, qui réclame plus vengeance que d'être écoutée...
Une goutte vint troubler la flaque d'eau où je me mirais, déformant ce visage triste et son halo brun en fines vaguelettes, pures et fragiles comme un sourire que je n'avais plus depuis le début de l'après-midi. Pluie ? Larme ? Qu'importe... Voilà une demie-heure que ma tête était sous la cascade sale dégoulinant du zinc du toit. Trente minutes que je me prenais une douche improvisée, histoire de voir si on pouvait vraiment mourir à être mouillée et sous le vent. C'est ce que disent les mères prévenantes, non ? Qu'on atrappe la mort à rester sous la pluie... Mère prévenante que je n'ai pas, mère dont je ne me rappelle strictement pas, plus précisement ! Pas plus qu'un père, tiens... Les seuls bras qui m'ont toujours serrés, aussi loin que remonte ma mémoire trouble, ce sont ceux d'hommes à peine meilleurs que les animaux dont ils descendraient, qui ne voulaient me voir partir; des hommes prêts à faire gicler mon sang pour orchester de nouveau un outrage sur mon corps si fragile...
Quelle ironie ! Moi qui détestais être mouillée, me voilà à m'être placée exprès sous le torrent aquatique d'une gouttière de résidence. Et ce corps fragile qui m'appartient tremblait sous les assauts du souffle nocturne. La mort ne voulait toujours pas de moi... Tristesse. Toute cette stupide mascarade pour rien. les Shinigamis ne viennent pas pour les démons.
«J'ai assez perdu mon temps... autant en profiter pour y gagner quelque chose ! Peut-être qu'avec de la chance, quelqu'un me verra, et je pourrais enfin goûter au mets âcre de la mort qui serre tes entrailles... »
Et me voilà en route. Trempée, grelotante, mais en route. Marchant... Vers où ? mon destin... peut-être ... Si seulement la mort pouvait me cueillir, ça soulagerait un peu cette fichue planète et cette fichue ville ! Mais je savais déjà que ce soir non plus, la Camarde ne serait pas au rendez-vous. Moi qui n'aimait les lapins qu'en sauce ou à la moutarde...
Mais quel était donc ce beau batiment devant moi ? Cette allure princière... Quelle offense à la population de l'Est End ! Cette façade blanche comme la craie, candide apparition dans la nuit noire de mes idées de suicide fôlatres... Ce parc... Jardin d'Eden au milieu de l'enfer urbain de Londres... et ces gardes, mollement requisionnés et désireux de retrouver une couche moelleuse, qui patrouillent et scrutent les ténèbres à la recherche d'un citoyen mécontent à l'air trop extremiste... Parfaite et succulente invitation pour moi ! Calmes-toi donc, Esprit de cambriole ! Envie de défi, tempère tes ardeurs... Mignon cerveau, arrête donc d'imaginer les splendeurs de ce coffre géant ! Jeunes membres, trouvez autre chose pour passer vos fourmis... Comment, toi aussi Idées suicidaires et Témérité, vous êtes d'accord pour forcer l'entrée de ce palace ? Et bien, pourquoi résister à une si belle tentation .. Richesses ou mort m'attendent au bout du périple !
Quelle tristesse pour ces gardes... Ils ne faisaient que leur travail... Ils allaient être renvoyés quand on s'apercevrait du rapt de certains bijoux ou vases ! Mais c'était là la base d'un combat éternel: les pauvres contre les fortunés, et les intermédiaires, gardes à trop maigre solde qui protègent de trop épais trésors, en feront toujours les frais...
Je scrutai l'obscurité bienveillante qui m'entourait. L'opulence flottait comme un arrière-goût partout entre ces murs. L'opalescence lunaire se reflétait là sur de riches dorures, là sur une tapisserie qui valait plus que le contenu d'un an de la bourse d'un petit bourgeois. Ici du parquet choyé par une armée de domestiques, là du papier de pure noblesse, là-bas des miroirs au contour de joailler, ci-haut une fresque picturale, sûrement magnifique, mais camouflée en ce moment par la nuit. Je passais paisiblement de pièces en pièces comme un courant d'air, me jouant des gardes et des pièges faciles de la maladresse comme la monte-en-l'air professionnelle que j'étais devenu après toutes ces années de bassesse et de nage dans la fange anglaise de Londres. Mon esprit sauvage jubilait de ce petit jeu d'ombre et lumière avec ces humains à demi sommeillants. Qui penserait à un intrus dans le palais, au vu du nombre de gardes dehors, et l'heure avancée ? Personne.. Enfin, aucun humain...
Mais cette surveillance constante me mit la puce à l'oreille, car je ne savais toujours pas où je pouvais être... Ma première bévue me répondit: je fonçai tête baissée contre un mur pour éviter une fenêtre, et me prit violemment celui-ci, pouvant enfin admirer les grands dessins qui l'ornaient. Le blason royal ! Je blêmis, mais jubilai également. j'étais dans le palais ! Si on me trouvait, ce n'était pas la prison que je risquais, c'était la mort sans sommation ! Un grand sourire de cinglée étira mes lèvres. je sentais déjà le goût du sang sur ma langue quand un garde m'aurait pris et battu à mort !
Le prix des objets qui m'entourait se mit brusquement à me sauter aux yeux: ce n'était pas quelques grosses pièces que j'allais gagner avec ce vase ! Et là... je me léchai les babines; complètement fou, totalement suicidaire : j'allais follement m'amuser à voler le plus de choses possibles ici ! Qu'importe de sortir vivante, cette dernière nuit allait être d'un fun absolu !
Sous l'effet du bonheur, je me mis à quatre pattes et commençai à dévaler le couloir en courant comme une bête piquée au vif. je percutai bientôt un garde, abasourdi de voir un jeune homme avec de la poitrine courir à quatre pattes dans le couloir. Puis il eut l'idée de me suivre, arme à la main. je rentrai dans une pièce assez petite et me retrouvai accolée au mur. Je ressemblais franchement à une bestiole traquée par un chasseur. Mais c'était un peu ce que j'étais, d'abord, non ? Une bestiole cinglée et suicidaire... Une bestiole prédatrice... Et comme toute bestiole acculée, j'attaquai mon poursuivant, lui sautant dessus comme un chien enragé et lui brisant la nuque sous la pression de mes mâchoires, mes mains et le choc quand il s'effondra sur le tapis épais. Une joie sans nom, sauvage, pure, violente m'envahit et irriga chaque vaisseaux de mon corps. Le bonheur de la chasse. J'haletai, repris un peu mes esprits et sortis de la pièce, mi-dégoutée mi-hystérique d'avoir donné ce que je désirais tant.
je repris mollement ma promenade dans les salons vides, les appartements inoccupés. Je réprimais l'envie dévorante de hurler à la lune et courir comme tout à l'heure; je ne voulais plus tant que ça me faire repérer. Ce meurtre m'avait violemment dégrisé, tout en augmentant fortement mes pulsions sanguinaires. Il fallait que je sorte. Pour tuer. Tuer, un chien, un chat, un hibou, ou... Qu'en savais-je ? Suivant sur quoi j'allais tomber en sortant...
Sortir ! Il le fallait ! Mais comment, justement ? c'est bien beau d'être cinglée, de se prendre pour un loup-garou et tout, mais on y perd le sens de l'orientation, à courir sans but ! Et le sens de l'orientation, c'est bien connu, c'est pas le truc des filles ! Plutôt un talent de mec, de se retrouver où qu'on soit ! Et ce n'était pas la chemise masculine et trempée qui me couvrait qui allait m'aider... ni le short usé aux genoux raide de boue, ni ma besace dégoulinante d'eau, ni mon manteau noir, éternel compagnon d'infortune...
Ni mes mitaines qui... qui n'étaient pas à mes mains ! Je pâlis. je regardai bêtement mes mains nues, leurs ongles noirs, la marque inéductable qui ornait la gauche. Si on m'attrapait, ce n'était vraiment pas la prison que je risquais, c'était le bûcher ! Et la potence ! Ou tout autre supplice qu'on réservait aux créatures démoniaques... Les grandes Chasses aux sorcières n'étaient pas si loin... je devais fuir. je fouillais desespérement ma sacoche, espérant et priant la Création de trouver ma très chère laine rose, de salvatrices rayures blanches et noires ou du cuir noir, preuves que j'avais avec moi au moins une de mes paires de mitaines. Ma recherche resta infructueuse . Je me rapelai alors que c'était pour cette raison que la deprime m'avait accompagné tout l'après-midi: j'avais encore perdu mes mitaines !
Comment pouvais-je être aussi stupide ? Trois paires... Trois ! Et je trouvais le moyen, non d'en perdre une, ni même deux... Non ! De perdre mes trois paires de mitaines ! Quel dieu pouvais donc avoir été si malhabile pour créer une créature aussi peu préoccupée par ses affaires, avec si peu de jugeotte ! Créature infiniment stupide que j'étais ! Comment pouvais-je mériter la vie que l'on m'avait donné ! Ma simple existence était un parfait erratum dans le cycle parfait de l'Univers inperturbable ! je méritais la mort, c'était même le moindre des châtiments pour une telle bêtise ! Résolue à périr pour soulager le monde, j'entrai dans la première ouverte le long du couloir.
C'était une salle de bal, de toute évidence. Elle était plongée dans le noir comme toutes les autres. Ce n'était pas là que j'allais me faire attraper ! J'allais partir, quand un mouvement dans l'obscurité retint mon attention fatiguée de toutes ces péripéties. Je me concentrai, et découvrit une silhouette: un jeune blond qui esquissait quelques pas de danse sur le parquet luxueux. Ses mouvements précis et habiles prouvaient son appartenance à la noblesse. Il revirevoltait lentement, les yeux fermés, tel un fantôme d'une autre époque et d'une autre ambiance.
Les faibles rayons de la lune transperçaient les nombreuses fenêtres comme des lances angéliques, et la jeune silhouette passa enfin au travers de l'un d 'eux. D'une taille moyenne, il était assez mince, presque maigre. il arborait de luxueuses étoffes, comme tout noble. Ses chaussures frottaient doucement le sol et faisait grincer les lattes dans un soupir léger. Un jeune noble qui dansait. J'aurais pu partir, lassée de cette fantaisie mystérieuse, mais mes yeux ne voulaient pas quitter cet étrange garçon. Mon regard surveillait chacun de ses mouvements, hypnotisé. Un aura morbide et pourtant ... agréable... émanait de cette danse et son danseur. Une force qui donnait des frissons, voire terrifiait à certains moments, mais en même temps délectable. Des gestes violents, qui évoquaient le sadisme pur, la perversité, les pulsions malsaines.... Mais des mouvements lents, gracieux, presque aériens, qui montraient toute la jeunesse, l'innocence, la candeur du jeune homme...
«Toute cette innocence puérile... Cette candeur enfantine... brisée... saccagée... pourrissante... Macération sordide de l'esprit fragile d'un jeune être... » me sussurait une troublante voix intérieure. Je connaissais cette voix, son ton traînant, ce timbre grinçant, ses ponctuations cyniques ! c'était l'appel... Cette même voix qui me chuchotait d'eventrer le garde tantôt, qui murmurait son interet grandissant devant le dernier humain qui m'avait invoqué. Je regardai le noble sous un oeil nouveauu sous son impulsion. Ses pas lents signaient avec précision toute la détresse du jeune être. Une proie. Un esprit brisé par les cruels aléas de la vie au milieu de ses semblables. Je m'approchai, chasseuse aux abois.
Deux choses se produisirent: une seconde silhouette, camouflée dans l'ombre , se dévoila à moi d'un mouvement, et le jeune noble virevoltant releva enfin ses paupières. Cheveux de paille et yeux d'azur; je ne pus m'empêcher de siffler d'admiration, tandis que mes joues prenaient une teinte rouge. Il était juste en face de moi, et mes yeux se plongeaient dans l'immensité bleue des siens. Comment pouvais-je penser à tuer pareille créature ?
La seconde silhouette se trouvait être grande, et surtout être brusquement derrière moi. Un démon ou un Shinigami. J'étais mal. Dans un cas comme dans l'autre, je marchais sur les plates-bandes d'une créature au moins aussi armé que moins. Voyant le jeune noble sans surprise face à l'inconnu, je misai sur démon. «Sir Noble... Pourriez empêcher votre serviteur de me tuer ? Vous êtes trop... Pour que je vous fasse le moindre mal...» Je priai intérieurement que cette créature écoutait bien son maître, et que ma tirade avait convaincu le jeune humain.
Qui se trouve derrière ce personnage? Pseudo/Surnom: appelez-moi Maître ca me suffira ^^
Age: largement trop
Comment avez-vous trouvé le forum: en me promenant dans la forêt
niveau RP: variable avec la pression atmosphérique
Que pensez-vous du forum: Il s'améliore vraiment de jour en jour
Remarques/Idées: j'aime le design et le contexte, et vive les chatbox coulissantes \o/
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Dernière édition par Lily Thompson le Lun 3 Sep - 7:42, édité 3 fois |
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