† Abby-lee Alka †
Messages : 11 Date d'inscription : 01/01/2012 Localisation : Dans la demeure de mon maître
| Sujet: Abby-lee Alka... ouaf (terminé) Dim 1 Jan - 17:09 | |
| Abby-lee Alka Personnage prédéfini: Oui [] Non [X] |
Âge : Bientôt seize ans
Date de Naissance : Ce devait être un triste jour d'hiver, par une nuit de pleine lune au solstice.
Nationnalité : Maintenant Anglaise, mais je viens d'une colonie du nouveau monde.
Sexe : Question inintéressante... Féminin, non?
Orientation sexuelle : Cela ne concerne que moi.
Groupe : Famille Royale
Profession : Serviteur, mais vu comme je suis traitée... larbin? animal de companie ?
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DESCRIPTIONS Physique : ( 8 lignes minimum )
De longs cheveux bleus ondulant jusqu'à mi-dos, masse lourde et tellement dure à coiffer... Et pourtant, elle ne les coupe que quand ils sont trop abimés. Pas vraiment qu'elle soit interressée par la mode du moment qui les veux longs, mais elle trouve que c'est plus féminin de les porter ainsi. Pas de cheveux attachés pour Abby-lee, toujours ceux-ci doivent rester lachés, ou alors juste quelques mèches nouées, afin de dégager sa vision et ses mouvements. Son visage, à moitié caché par une longue frange, laisse parfois transparaître deux yeux bleu océan, qui bien souvent vous dévisagent par en dessous, tant leur propriétaire ne veut pas qu'on les voit. Pourtant ronds et lumineux, ils n'ont strictement rien à se reprocher, mais c'est une question d'habitude. De petite taille, un mètre soixante et quelques poussières, elle reste frêle. Pas de cette fragilité qu'ont les demoiselles de bonne famille, non, elle, c'est sa musculature allongée qui lui apporte sa minceur, tout l'exercice qu'elle fait, et son métier de servante qui n'est pas de tout repos, notamment grâce à son maître. Pour se vêtir, rien de trop compliqué, les habits qu'on lui demande de porter, en général une tenue composée d'une chemise blanche et d'une robe suffisamment longue pour lui arriver à mi-mollets, quelques rubans sur les côtés, de la dentelle au col et aux manches... En tant que servante de la royauté, elle se doit de bien présenter, et ces habits simples mais élégants sont très efficaces pour cela.
Particularités : ( ce qui le différencie des autres ) Abby-lee n'est pas... Pas tout à fait humaine, non. Mordu par une créature étrange quand elle était petite, il en a résulté qu'elle le devienne elle aussi. Et si quand on jette un bâton elle coure après, il ne faut pas s'étonner.
Caractère : ( 8 lignes minimum )
Peu loquace est la première chose que l'on peut dire d'Abby-lle. La seconde est qu'elle fait preuve d'une timidité à toute épreuve, qui est fort handicapante dans toute conversation. La troisième est que c'est un loup. Le rapport? Et bien, elle a le comportement d'un chien fidèle avec son ou ses maîtres, auxquels elle ne désobéit pas et vers qui elle se tournera pour résoudre ses problèmes, ou en cas de danger. Quel gentil chien... Mais elle reste humaine aussi, et bien qu'une grande partie de son caractère soit dirigée par son statut de loup, elle possède un mental bien à elle. Sa trop grande timidité l'empêche de chercher à connaitre des gens, mais peu de choses échappent à son regard. Si elle ne parvient pas à s'exprimer, autant qu'elle puisse obtenir des informations sans avoir besoin de le demander. Habituellement calme, elle deviendra néamoins sur les nerfs et agressive si on envahit son territoire ou son espace vital. La toucher la fera reculer d'un bond, elle supporte très mal les contacts humains, et toucher ses cheveux ou sa fourrure, selon sa forme, est tout à fait hors de question. Les commentaires méprisants glissent en apparence sur elle, mais ils la toucheront violemment intérieurement, et elle risque de détester celui qui l'a roféré, bien que restant très polie et serviable. Mais dans ce cas, il ne faut pas éspérer avoir une attention plus que superficielle.
HISTOIRE Histoire : ( 15 lignes minimum )
Quel espoir reste-t-il, quand les envies nous quittent? Quand trop de douleur est passée, et que le vent du nord souffle, ravivant nos plaies déjà ensanglantées? Restent la solitude et la misère, d'une jeune fille s'en allant dans la neige. Son âge incertain, ses yeux pleins de larmes, et les engelures qui couvrent ses mains ne sont que la face visible de qui elle est. Car dans le silence de ses sanglots refoulés, transparait toute cette peine qu'elle cherche à cacher. Ses gestes maladroits, son pas saccadé, ses dents qui serrent sa lèvre à saigner, dans le seul but de ne pas éclater en sanglots, tant de choses si peu visibles quand on ne fait que croiser cette jeune fille, comme ce charretier dans son véhicule tiré par deux bœufs, et qui ne prête à la pauvre enfant qu'un discret regard, effrayé et méprisant. Car lui sait qui elle est. Peut-être même sait-il pourquoi elle est seule sur les routes, en ce jour d'hiver, sa pauvre robe en lambeaux n'arrivant pas à la réchauffer, triste. Et elle? Elle le sait sûrement aussi. Elle ne cherche pas même à attirer la pitié de cet homme, lui réclamer ne serait-ce qu'un morceau de pain ou de tissu. Son crime se traîne derrière elle comme une ombre, appesantissant chacun de ses pas, l'alourdissant de toute son horreur, et la faisant remarquer par tous. Car elle est bien connue dans les environs, cette jeune fille. Cela ne fait que quelques jours que les gens ont découvert son terrible secret et déjà, elle ne peux plus arriver dans les villages des environs sans sentir les regards haineux et méfiants des habitants. Quand elle regarde derrière elle, elle peut voir d'autres petits mendiants quémander vaillamment dans le froid, et obtenir des choses qui leurs paraissent plus grandes richesses encore que tout l'or du monde, mais elle... Elle ne tente même plus, elle connais les réponses, quand les portes s'ouvrent seulement, que les gens ne font pas de détours pour l'éviter." Non. Rien pour toi. Vas-t'en. Monstre." Mais a-t-elle choisi, elle, ces sobriquets et ces réponses? Pourquoi, par un détour du hasard, une seule promenade en forêt, doit-elle supporter cela? Ces instants, ou petite fille encore elle vivait choyée de ses parents, avaient-ils disparus à jamais? Noyés pour toujours dans les golfes de ses souvenirs, ils semblent pourtant destinés à ne jamais reparaitre. Qu'ils étaient paisibles ces jours heureux, que déjà elle ne voyait que cerclés de contours flous. Père était-il vraiment brun ? Mère... Comment étaient leurs visages? Elle ne s'en rappelait que difficilement. Quatre ans... Quatre ans déjà qu'elle parcourait les routes de cette colonie du Royaume d'Angleterre. Cinquante deux moments où elle avait dû changer de région, chassée de tous, pour une seule raison. La jeune fille s'assit un moment sous un arbre. Sous le tronc, la neige n'avait pu s'amonceler, elle était presque à l'abri. Ramenant ses jambes sous elle, elle plonge dans ses pensées. Si elle arrivait à somnoler, la journée passerait plus vite... Très vite, la jeune fille s'endort. Mais dans ses songes, un souvenir vient la hanter, encore et toujours. Elle se trouve dans une forêt. Seule. De la neige s'étale entre les arbres, mais dans ces contrées perpétuellement froides, la neige est présente tout l'an durant. Au siège d'un arbre, une masse de poils blancs est étalée sur les aiguilles de pins. Curieuse, la jeune fille s'avance. Ses cheveux bleus volent au vent, tandis que d'un geste elle s'approche de la créature blessée. Et au moment où elle va la toucher, un éclair blanc. Le loup qui était couché dans la neige se relève d'un bond, et d'un air menaçant, grogne. Et avant que l'enfant n'ai le temps de faire quoi que ce soit, un autre bond, et sous un cri d'Abby-lee, la créature saute à nouveau, et mord, griffe, déchirant la tendre chair enfantine, et s'enfuit, un peu de sang accroché a la fourrure. L'enfant reste là, par terre, et le vent redoublant d'intensité la borde de neige. La jeune fille sursaute sur son tronc d'arbre. Ce souvenir. Encore et toujours... Celui auquel elle n’échappera jamais, qui la suivra jusqu’à la fin de sa vie. Son dernier souvenir. Car, dès lors que le poison avait envahi ses veines, elle n'était plus rien. Les blessures qui balafraient son ventre et ses bras s'étaient infectées, distillant leur maladie partout dans son corps, cette maladie qui convertissait, transformait, dénaturait les cellules de la pauvre créature dans laquelle elle logeait, malgré tous les soins de ses parents et des médecins. Vingt jours durant, Abby-lee supporta le venin. Et au soir du vingtième jour, alors que la pleine lune se levait, un spasme déchira son corps. Puis un autre, et encore un autre. Et de ses blessures jaillissait un liquide noir et purulent, qui éclaboussait les murs alentours. Son corps se vidait de ses humeurs toxiques, dans un jaillissement épouvantable, qu'entouraient les cris de la jeune enfant. Un dernier spasme, puis plus rien. Le silence qui s’abat, emprisonnant dans son étau les parents et leur jeune enfant. Et dans la clarté de la lune qui baigne la pièce, arrosant de lumière le corps sans vie de la petite fille, un frémissement. Un pan de peau qui ondule, se couvrant de fourrure. Blanche comme une nuit d'hiver. Et l'oeil de la nouvelle créature qui s'ouvre, démontrant que ce qui a été peut changer. Car le loup qui se lève n'est pas la jeune fille qui était couchée. Son apparence certes à changé, mais la lueur de folie qui brille dans ses yeux n'a plus aucun rapport avec ce qu'elle était quelques secondes auparavant. La chose bondit, et bousculant les pauvres parents pétrifiés de terreur, s'enfuit dans la nuit. Quand le lendemain, Abby-lee se reveille dans la forêt, pensant avoir fait un mauvais rêve des vingt et un derniers jours passés, qu'elle n'est pas sa stupeur d'être accueillie au village par une armée de fourches et de torches. Ses parents mêmes ne veulent plus jamais la voir, non, cette chose n'est pas leur petite enfant, ce doit être un serviteur du Malin venu prendre son apparence pour les tuer jusqu'au dernier. Et la jeune fille ne peut que partir, sans explication de quiconque, ne pouvant se retourner sans croiser les regards haineux des villageois effrayés, comprenant sans doute peu à peu que ce qu'elle croyait inventé par son esprit s'était bien déroulé, cauchemar devenu triste réalité. Alors l'enfant se débrouilla. Dans les villes et villages près de son ancien chez elle, les rumeurs avaient circulé, elle ne pouvait pas se présenter aux premières maisons que déjà, on la sommait de partir. Mais dans les villes plus lointaine, personne ne la connaissait. Elle pouvait presque sans crainte arriver, commencer à mendier, ou demander du travail. Jusqu'à ce qu'elle se transforme devant témoins, ou qu'un voyageur de son passé vienne la dénoncer. Alors, la pauvre enfant devait fuir à nouveau, oublier le souvenir d'un endroit où dormir, reprendre la route sans tarder. Mourir, elle y avait songé à maintes reprises, mais toujours, le loup qui vivait à travers elle l'en empêchait, triste malédiction que de ne pouvoir aller contre son instinct. Car si Abby-lee continuait à être une jeune fille, elle n'en était pas moins un loup fluet, avec toutes ses envies et comportements étranges. Un jour, elle arriva à la mer. Le bâteau du port semblait lui tendre les bras, pauvre enfant rejetée, n'avait-elle pas droit à une autre chance sur l'ancien continent de ses ancêtres? Se cachant dans un coin de la cale, elle hiberna plus ou moins sous une bâche, se nourrissant discrètement des biscuits de voyages qu'elle réussissait à subtiliser, et gobant quelques rats quand la lune et ses maigres forces le lui permettaient. Et la jeune fille finit par arriver, quinze ans révolus, par un jour brumeux, elle pu contempler les terres où elle accostait. Descendre en cachette ne fut pas une mince affaire, mais elle s'en sortit un peu d'espoir revenu en elle. Personne ne la connaissait ici. Et personne ne devait connaître le secret qu'elle renfermait. Mais naïve et de peu d'experience malgré son triste passé, elle se laissa voir un jour par un homme. Effrayant, il dégageait une aura de peur telle qu'elle ne put s'empêcher de changer de forme et de découvrir les crocs, queue entre les jambes et prête à prendre la fuite si ses membres le lui permettaient. Tétanisée sur place, elle n'arrivait plus à bouger, même pas à se demander pourquoi elle était loup si loin de la pleine lune, dans cette forêt loin de beaucoup de choses. Le regard de l'homme avait pris une teinte à moitié amusée, et peut-être un peu étonnée, mais cette dernière nuance n'était presque pas détectable, et certainement pas pour la jeune fille terrifiée. S'approchant de la bête, l'homme avait esquissé un léger sourire moqueur et avait pris la parole, d'un ton qui avait failli faire déguerpir le loup. "Tiens tiens, mais qu'est-ce donc là? L'étrange créature que voilà..." Abby-lee avait eu la pressante envie de s'enfuir à toute vitesse, mais l'étrange homme semblait l'hypnotiser. Elle ne parvenait plus à réfléchir, plus même à faire agir son seul instinct qui lui commandait de deguerpir dans la seconde. A la place, elle se retransforma, tombant à genoux dans le même geste, pauvre créature à la merci de cet homme. "Je n'avais encore jamais vu de monstre comme toi... Tu es quoi, un genre de chien?" Elle avait baissé la tête, honteuse encore une fois de s'être laissée découvrir, honteuse de ce qu'elle était. "Marrant, tu avais l'air plus loquace quand tu grognais tout à l'heure." Un éclair étonné avait traversé le regard d'Abby-lee. Grognais? Comment ça, grognais? Un léger et frêle bruit avait certes envahit l'espace, mais ce n'étaitque le bruit habituel d'un loup effrayé. C'était donc ainsi qu'elle apparaissait aux yeux des gens. Agressive, alors qu'elle ne cherchait qu'à s'enfuir sans qu'on la voit. Baissant la tête plus encore si c'était possible, elle avait ensuite jeté un discret regard à l'effrayant homme, qui le lui avait soutenu. "Après tout, tu peux être utile... Une chose inconnue, c'est un atout contre les autres. " Qu'est-ce qu'il disait? "C'est une bonne idée. Je te prend à mon service. " Vu le temps qu'il employait, ce n'était pas une question, ni une proposition. L'instinct animal qui la commandait à ce moment la fit se lever et relever la tête. Dire qu'elle savais même pas qui il était, mais il parlait avec le ton des maîtres, et elle ne pouvait qu'obéir platement. Saleté d'instinct canin. "Tiens, mais il est obéissant le chien! Suis moi. On rentre." Et sans beaucoup plus d'explications,elle s''était retrouvée au service du prince du royaume, qui n'avait strictement aucune considération pour elle, et dont elle devait accomplir les ordres.
Famille:
Personne. Pauvre jeune fille, elle a été chassée par ses parents...
Pouvoirs : ( pour ceux qui en ont )
Loup-garou depuis pas mal d'années, elle peut se changer en... loup (vous êtes sciés, c'est dingue ça, tout est dans la dénomination!)lors de la pleine lune, ou, pour une raison inconnue, quand elle est près de son maître.
Test RPG
- Spoiler:
Ce n'est pas vraiment un rp, plus un début de nouvelle/histoire, je ne sais pas encore... Il est bien évidemment de moi, je peux l'assurer.
Où suis-je ? Une pièce. Sombre. J’ai la tête qui tourne. Je suis attaché. Sur une table. Dans un coin de la pièce, une silhouette s’affaire. Qui ? Impossible de savoir. Je tente de me lever. Je suis bloqué. Plusieurs épaisses bandes de métal immobilisent chacun de mes membres. Je suis tout à fait réveillé à présent. Je me débats, essayant d’échapper à ces liens qui m’empêchent de bouger. La personne se retourne et, dans la lueur dispensée par la fenêtre occultée, je la reconnais. La vieille femme. Elle s’approche de moi, me souriant gentiment. Elle tient dans ses mains un flacon contenant un liquide bouillonnant. Presque… vivant. Sans que je sache vraiment pourquoi, cette vision m’emplit d’un effroi terrible. La femme se rapproche et, toujours souriante, de ce petit sourire satisfait de qui aime les choses bien faites et rondement menées, tente de me faire boire le flacon. D’un violent coup de tête, j’envoie la fiole par terre et réussis à dégager un de mes bras. Je crie, terrorisé : "Laissez-moi tranquille ! Relâchez-moi. Je ne vous ai rien fait !" Toujours souriante, la vieille femme secoue la tête d'un air désolé : " Je ne pensais pas devoir en arriver là. Tu es combatif, c'est bien, cependant, il faut parfois laisser faire les choses. Ne t'en fais pas, j'ai exactement ce qu'il te faut ici. Attends un peu, cela ira beaucoup mieux dans peu de temps." Tandis qu'elle retourne dans le coin le plus obscur de la pièce, deux personnes entrent dans la salle. Elles me plaquent contre la table à laquelle je suis attaché, me maîtrisant comme si j’étais une vulgaire poupée de chiffons. La vieille femme s’approche et m’injecte le contenu d’une seringue dans le bras droit. En quelques secondes, je ne peux plus bouger un muscle. Je la vois, impuissant, verser le contenu d’une nouvelle fiole dans ma bouche, me massant le larynx pour me faire déglutir. "Lâchez-le, c'est fini." Les deux personnes s'éloignent de la table. Elles restent non loin, à m'observer. Au bout de deux minutes, je me sens comme une grenouille prête pour la dissection. La vieille femme et les deux autres, un garçon et une fille de mon âge d'après ce que je peux en voir, semblent attendre quelque chose de moi. Soudain, un spasme me secoue des pieds à la tête. "Détachez-le", entends-je la femme dire, "sinon les liens vont casser. De toutes manières, il ne peut plus rien faire." Et elle a raison. J'ai beau ne pas avoir retrouvé le contrôle de mon corps, celui-ci bouge tout seul. Un nouveau spasme me jette violemment par terre. J'entends mes os craquer. Une de mes articulations se retourne dans un bruit et une douleur effroyable. Je sombre dans l'inconscience tandis qu'on me traîne sur le sol.
"Ne vous approchez pas trop de la porte pour l'instant, il n’est pas réveillé, il n’y à donc rien à craindre pendant encore au moins une heure. Restez avec lui, donnez-lui à manger et expliquez-lui ce qui est arrivé. Ne le laissez surtout pas seul. A aucun moment. On ne peut pas savoir comment il va réagir. Je reviens ce soir, j'ai quelque chose à installer. - Oui, pas de problème. Au pire, j'ai de quoi le calmer. A ce soir." Je commence à me réveiller. Les yeux fermés, je tente d'évaluer la situation. Je suis allongé sur le côté, par terre. Sous moi, un épais tapis de ce qui semble être de la paille m'indique que je ne suis plus dans la pièce avec la table. Je garde les yeux clos, peur de savoir où je suis, surtout que vu la douleur que je ressens dans tout le corps, je devrais être dans un lit, voire carrément a l'hôpital, et non pas par terre. Non contents de m'avoir enlevé puis torturé, mes agresseurs comptent me séquestrer alors que j'ai apparemment grandement besoin de soins ? Calmons-nous. Il doit bien y avoir une explication logique à ce qui se passe. Malheureusement, j'ai beau retourner la chose dans tous les sens, je n'arrive pas à la trouver. Il y a d'abord eu cette grand-mère que j'ai aidé à traverser la route. La voiture noire qui attendait de l'autre côté. Ensuite, rien jusqu'à cette horrible pièce. Ce garçon, et cette fille… Comment ont-ils pu aider la vieille femme à faire ce qu'elle a fait ? Ils doivent avoir mon âge, à peu de choses près ! Elle a dû leur faire quelque chose, à eux aussi… Ils étaient sûrement drogués… Ou alors elle les a lobotomisés pour qu'ils lui obéissent en tout… Oui, c'est sûrement ça… Ou alors ils sont fous tous les deux et se fichent de ce qui m'arrive. Tout de même dur à croire… Je ne le saurai pas tant que je n'aurai pas plus d'informations. Première étape : regarder où je suis. Ensuite, vérifier si mon corps est en état de marche ou si j'ai quelque chose de cassé. Après… Je verrai bien ce que je ferai après. J'ouvre les yeux… Ce qui ne change absolument rien. La pièce dans laquelle je suis n'a pas de fenêtres visibles et n'est pas éclairée. Il fait noir comme dans un placard. Bon, au moins, je suis fixé quant à mon étape une. Tant pis, passons à la suivante. Précautionneusement, j'étire et secoue un à un chacun de mes membres. Un, deux, trois, quatre, cinq. Sauvé, tout a l'air d'aller. Minute… Cinq membres ? Depuis quand est-ce que je possède cinq membres, moi ? Après une rapide vérification, il me faut me rendre à l'évidence : j'ai le cerveau suffisamment embrouillé pour ne plus savoir m'arrêter à quatre. Ce n'est pas grave, sûrement la faute de la fatigue. En tous cas, je n'ai de prime abord rien de cassé mais j'ai mal à l'œil droit. Par contre, je ne me sens pas très bien, j’ai l’impression d’être écrasé entre les murs et le plafond, mais ce n’est pas tout. Il y a aussi quelque chose de bizarre que je n'arrive pas vraiment à m'expliquer. Comme si une chose impossible était en train de se produire. Lentement, je repasse en revue tout mon corps. Et d'un coup, je me rends compte de ce qui ne va pas. J'ai le genou retourné et pourtant, je n'ai pas mal. Que se passe-t-il ? Ce n’est pas logique. Je tends la jambe plusieurs fois. En fait, mon genou n’est pas retourné, mais il n’a pas l’air d’être à sa place. Si je devais me mettre debout maintenant, pour une raison inconnue, je me mettrais sur la pointe des pieds. Etrange. Je pose mes mains sous ma tête, dans l’intention de me redresser. Un frisson d’effroi me parcourt lorsque mes doigts entrent en contact avec le sol, suivit immédiatement d’une terreur intense et d’un autre frisson, différent, plus fort, presque un spasme. Des picotements se font sentir dans tout mon corps. Mon cœur s’accélère soudainement. J’ai la poitrine en feu et l’impression de fondre de l’intérieur. Mes mains ne me portent soudainement plus et je me retrouve le nez dans la paille. Quelques petits frissons me parcourent encore quelque temps, mais rien d’aussi fort qu’avant. Je suis retombé par terre et je n’ai absolument rien compris. Que vient-il de se passer ? Une mini crise d’épilepsie ? Je n’en ai pourtant jamais fait et de ce que j’en sais, rien ne le justifie… Voyons voir… Au moment où j’ai senti la paille sous mes doigts, quelque chose m’a fait très peur. Une sensation improbable qui n’aurait jamais du arriver. Pas moyen, pourtant, de me rappeler ce qu’il s’est passé. Précautionneusement, je réitère mon geste. Doucement, je pose à plat mes doigts sur le sol. Rien ne se passe. J’appuie plus fort. Toujours rien… Prenant mon courage à deux mains, je pousse sur mes paumes pour me retrouver en position assise. Il fait toujours aussi noir, je ne sais toujours pas où je suis ni ce qui m’est arrivé ni ce qui viens de se passer, mais au moins, je suis assis. Reste à savoir si c’est vraiment une amélioration. Maintenant que je suis un peu calmé –et que mon cœur a décidé de revenir à un rythme normal-- je me rends compte que l’étrange sensation dans mes jambes à disparue. Et que je suis tout nu. Et zut. Je ne suis pas particulièrement pudique mais si quelqu’un viens me voir, ce qui finira par arriver (on n’enlève pas quelqu’un juste pour l’enfermer. Quoi qu’on veuille faire de moi, je finirai immanquablement par avoir de la compagnie), être habillé serait un plus non négligeable. Dur de projeter de s’enfuir en courant quand on est nu comme au premier jour… Enfin, je ne suis pas tout nu. Des espèces de bracelets m’enserrent les chevilles. Au toucher, ils sont froids. Une petite boucle dépasse sur chacune mais rien n'y est attaché. Peut-être une sorte de menotte. Ils ne sont pourtant pas attachés ensembles, je me demande bien à quoi ils peuvent servir. Je tends les bras autour de moi et ne rencontre aucun mur. Ca ne m’aide pas du tout à savoir où je suis. Peut-être pile au milieu de la pièce. Dommage, mais bon, il fallait bien essayer. Je me lève, trop vite : la tête me tourne un peu. Choisissant une direction au hasard, je marche le plus droit possible, les mains tendues devant moi. Dans le noir complet, j’ai du mal à garder mon équilibre. Au bout de quarante sept pas, je me cogne le bout des doigts contre un mur. On dirait de la tôle ondulée. Si je pars du principe que j’étais au milieu de la pièce, ça donne environ cinquante mètres de distance entre les deux murs. Je suis peut-être dans une grande grange. Le soudain crissement de chaussures sur du gravier me fait sursauter. Des gens arrivent. Deux, vu le bruit produit. Et s’ils entrent dans la pièce maintenant, ils vont me voir. Tout nu… Vivement, je me tapis par terre, me couvrant de paille. Avec un peu de chance, ceux qui arrivent ne me verront même pas. Alors que je termine mon "camouflage", à ma droite, assez éloigné de moi, un fin rayon de lumière se dessine. Aussi petit qu'il soit, j'ai passé suffisamment de temps dans le noir pour qu'il réussisse à m'éblouir. La porte, puisque c'est certainement une porte, s'entrouvre un peu plus. Une main se faufile par la fente ainsi créée et une voix masculine crie :"Attention, j'allume !". Et joint le geste à la parole...
VOUS ? Pseudo/Surnom: Si vous voulez en donner un... Je n'en ai pas de particulier pour le moment ^^'
Age: Soyons fous! Seize ans et pas mal de dents pointues
Comment avez-vous trouvé le forum: Je me baladais de partenaires en partenaires et j'ai atterrit ici.
Niveau RP: Normalement pas trop mauvais, mais après faut voir...
Que pensez-vous du forum: Joli marron...
Remarques/Idées: Je ne sais pas...
Codes: validé par Nielle ♪
Dernière édition par Abby-lee Alka le Mar 10 Jan - 13:05, édité 12 fois |
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